La presse en parle

Journal de médecine esthétique et de chirurgie dermatologique.
Cet article a pour but de remettre en question le concept anatomique du muscle orbiculaire peaucier de la bouche, considéré comme un muscle sphinctérien et adopté de façon inconditionnelle par l’ensemble de la communauté des anatomistes.

La bouche est une région du visage fascinante à la fois par sa beauté, quand elle est jeune et charnue, et par l’extrême mobilité de ses deux lèvres séparées par une fente labiale à géométrie variable qui s’ouvre sur notre intériorité viscérale.

Le samedi 4 septembre, lors du congrès de la SFME au palais des congrès à Paris, j’ai eu le plaisir d’animer un atelier avec mon amie Laurence Benouaiche sur l’intérêt de l’association des injections d’AH avec les fils résorbables PDO barbés montés sur canule. Deux conceptions très différentes.
J’ai exposé ma technique de pose, inspirée de celle des coréens (très en avance sur les fils), sans traction excessive avec un angle en arrière en région massétérine pour plus de tenue du fil. J’ai pu montrer des résultats d’évolution sur quelques années où l’on ne pouvait bien évidemment reconnaitre les visages photographiés.
Pour moi, ces fils vont devenir incontournables dans ma prise en charge au naturel, car ils permettent d’alléger les visages.

Mise au point sur les fils concernant le visage et le cou en 2021. J’insiste dans cet article sur les fils résorbables montés sur canule pour le soutien des joues et l’intérêt de leur association à des injections d’acide hyaluronique. Dans mon expérience personnelle, leur effet dans le temps est cumulatif et ils permettent d’obtenir un résultat très naturel au fil des années. Rien ne sert de tirer sur les fils et de vouloir créer un effet liftant. Leur action est de réaliser un soutien de la la joue et une concentration tissulaire. Ces fils deviennent incontournables pour une belle prise en charge au naturel.

La cosméceutique devient un traitement de peau à part entière. Zein Obagi est un des pionniers en la matière. Sa vision de l’approche cutanée est passionnante.
Je vous invite à lire le dossier paru en Octobre 2017, sur Body Language, Magazine international de la Médecine Esthétique et Anti-âge, dans lequel je vous explique la philosophie, les principes et les objectifs réalisables qu’offre la cosmétologie élaborée par le dermatologue américain Dr Zein Obagi.

Après un bref panorama des fils tenseurs, Dr Laurence Beille livre son expérience personnelle des fils inducteurs tissulaires résorbables et de la place qu’ils auront à occuper dans la stratégie de prise en charge naturelle du masque facial, en médecine esthétique.

En 2016, il existe trois types de fils sur le marché de l’esthétique. Les premiers fils non résorbables fixés en plan profond sont une alternative au lifting et sont assimilés à un acte chirurgical. Les deux autres sortes de fils sont résorbables : on distingue les fils coréens PDO, non inducteurs tissulaires, placés sous le derme et qui se résorbe en 4 à 6 mois et les fils inducteurs tissulaires Silhouette Soft ou Happy Lift, placés dans l’hypoderme et se résorbant en 18 mois.

Dermatologue esthétique, le Dr. Laurence Beille partage ses réflexions sur le métier de médecin esthétique et témoigne de son approche globale de l’anti-âge, dans le respect du naturel.

Partisane d’une prise en charge médicale esthétique globale, précoce et garante du naturel de chaque visage, le Dr.Laurence Beille revient sur l’importance d’une parfaite compréhension de l’anatomie fonctionnelle du masque facial, organe relationnel par excellence.