Le vieillissement cutané
Une belle peau met en valeur les traits du visage, les yeux, la bouche, le nez et les sourcils parce qu’elle n’attire pas l’œil sur des défauts éventuels.
Une belle peau
Une belle peau est une peau qui a des caractéristiques de peau jeune. Elle est éclatante, hydratée, lisse, ferme, rebondie, élastique, homogène sans tache ni vaisseaux apparents, sans acné, sans lésions cutanées disgracieuses, tolérante et confortable. C’est une peau qui met en valeur les traits du visage, les yeux, la bouche, le nez et les sourcils parce qu’elle n’attire pas l’œil sur des défauts éventuels. Au contraire, elle capte le regard subliminalement par son léger éclat, le « Glow » !. Inversement, quand elle n’est pas belle, parce qu’elle est terne, vieillie ou pathologique (acné, rosacée…) avec des défauts de texture, on ne voit qu’elle ! Une belle peau est celle d’un enfant avant la puberté, c’est-à-dire avant la mise en route des glandes sébacées sous l’influence des hormones sexuelles.
La peau s’abime en fonction de ses caractéristiques génétiques mais également en fonction de l’impact des facteurs extérieurs, spécifiques du mode de vie de chacun.
Le vieillissement chronologique et hormonal
La peau s’abime de façon singulière, non seulement en fonction de ses caractéristiques génétiques qui déterminent les différents types de fragilité cutanées (sébacée, vasculaire, pigmentaire, épidermique ou dermique), mais également en fonction de l’impact des facteurs extérieurs, spécifiques du mode de vie de chacun. Ces facteurs épigénétiques accélèrent le vieillissement cutané quand ils sont nocifs : expositions répétées à la lumière du soleil, tabac, stress, mauvaise alimentation, carence de sommeil, toxiques, alcool, pollution, maladie générale. Le soleil et le tabac sont les deux plus grands toxiques de la peau et bien évidemment, plus le temps passe plus les lésions s’accumulent. Le vieillissement héliodermique, par l’imprégnation progressive des dégâts solaires accumulés, induit une peau caractéristique : épaisse, relâchée, atone, rugueuse, inhomogène avec du rouge et des taches marrons, irritable, sèche, inconfortable. On retrouve aussi de nombreuses lésions épidermiques bénignes ou non (kératoses séborrhéiques et/ou actiniques, cancers cutanés..) ainsi que des anomalies des glandes sébacées (microkystes, comédons, grains de milium et adénomes sébacés). En bref, une peau de plus en plus inesthétique et vieillie. Quand la peau est en plus soumise aux méfaits du tabac, c’est encore pire, la peau est alors irrécupérable à un stade avancé.
En revanche, si la peau n’est pas très exposée à des facteurs de risque, on parle de vieillissement chronologique et hormonal plus lent. Elle s’abime beaucoup moins vite, elle est plus homogène mais devient à terme fine et lâche.
La décision d’améliorer
son visage et sa peau
peut avoir un impact majeur pour prendre de bonnes décisions et améliorer
sa qualité de vie.
Agir sur le vieillissement
A partir de l’âge de 30 ans, l’exposome prend une place prépondérante dans la façon de vieillir. En modifiant son mode de vie délétère, on peut vraiment agir sur le vieillissement non seulement cutané mais aussi global. La décision d’améliorer son visage et sa peau peut avoir un impact majeur pour prendre de bonnes décisions et améliorer sa qualité de vie.
D’autre part, la peau du visage est très différente de celle du reste du corps car c’est une interface entre notre intériorité et notre extériorité. Parce qu’elle est découverte en permanence, elle est agressée par les facteurs extérieurs qui créent des réactions de stress oxydatif très délétères pour le fonctionnement cellulaire. Elle subit aussi en permanence les mouvements incessants du masque facial (mimiques, mastication, verbalisation, clignements des yeux) ainsi que le glissement et les modifications des structures sous-jacentes dus au vieillissement (squelette, tissu gingivo-dentaire, compartiments graisseux). Elle est beaucoup plus riche que le reste du corps en glandes sébacées sensibles aux hormones sexuelles et au type d’alimentation. Enfin, elle est aussi très vascularisée et soumise aux messages du système nerveux autonome qui réagit au stress et aux émotions.
En conclusion
En conclusion, le vieillissement de la peau du visage a une très grande singularité en fonction de critères génétiques et épigénétiques dont les facteurs émotionnels et relationnels. C’est certainement pour cela que nous pouvons tant déchiffrer par l’observation d’un visage !
Cela débouche sur la morphopsychologie.